Arrivée au centre scolaire Saint Georges d'Éspéranche
La piste en terre défoncée par les véhicules et les pluies, nous cahotent gentiment à l'école. Peu d'asphalte sur les routes, en dehors des voies principales goudronnées Ouidah-Cotonou et des villes importantes.
On arrive, le portail de l'enceinte de l'école est ouvert et on se gare sous l'arbre ombreux de la cour.
Nous passons devant chaque classe :« Bonne arrivée » et les institutrices gratifie d'une courbette déférente le fondateur de l'école. Dans les classes c'est la curiosité qui l'emporte et c'est là qu'on entend les premiers « Yovo ! Yovo ! », qui désignent les blancs par rapport aux Noirs qui eux sont les « Mewi ». La langue commune du pays est le Fon, celle de l'administratif et de l'école : le Français.
« Bonjour les enfants ». Et les enfants en choeur,
- Bonjour Fondé, bonne arrivée ».
Il y a 5 maîtresses, un maître, une aide, un homme à tout faire, un comptable et le directeur.
Nous continuons à visiter jusqu’au terrain de sport à côté de l'école et acquit récemment pour la somme de 2000 euros. Des ouvriers y dressent un enclos avec des parpaings de béton. Une première réunion importante est prévue entre l'équipe enseignante, les institutrices et instituteur, avec la direction.
Durant ces 4 jours, se succéderont une distribution de goûters, une autre de peluches et encore une de fournitures scolaires. Panneau de remerciement bien visible, unisson des voix des enfants en reprenant les mots des enseignants ou des plus avancés et studieux des enfants.
C'est une ambiance de fête où je m'amuse à leur montrer à l'écran la photo que je prends de leurs visages.
Distribution de fournitures à l'école Saint Georges d'spéranche à Ouidah BENIN
Désolé que le son soit si confus.
L'ambiance de fête et les enfants autour de la prise de vue ont rendu parfois inaudibles les propos de notre vice-président.
Une séquence mémorable : la cantine où désormais tous les enfants de l'école mangent. Auparavant seuls les enfants parrainés y avaient droit, les autres enfants amenaient de chez eux le repas, mais certains n'avait pas de quoi manger et sortaient de l'école pour acheter ou même quémander à droite à gauche un petit quelque chose. Mais des fois c'était rien du tout.
C'est l'heure !
Il y a le choix entre deux menus.
Et les ventres vides des enfants qui venaient à l'école la journée durant : insupportable !
L'école a pu ainsi financer pour tous les enfants et pendant trois mois un repas chaud avec au choix deux menus à la cantine de l'école, classe par classe, en rangs bien disciplinés, les enfants avancent devant les bacs pour se savonner les mains puis s'installent devant leur table pour un repas chaud.
Après le repas de midi, c'est leur de la sieste, où tout le monde se repose même l'équipe enseignante.