LES ENFANTS FANTOMES (sans état civil)
Un grand défi pour l'Afrique qui concentre 14% de la population mondiale.
CONSTAT :
- Les états Africains peinent à mettre en place le cadre administratif adéquat.
- Les parents ne jugent pas toujours utile d'enregistrer la naissance d’un enfant et n'en mesure pas toujours les conséquences (traditions, pratiques coutumières, éloignement d'une mairie, etc...).
CONSEQUENCES :
- Les enfants sont condamnés à une vie en marge de la société souvent vouée au travail dans le secteur informel, pouvant porter préjudice à son intégrité physique, à sa santé et aux tâches les plus dangereuses.
- Ils se voient refuser l'accès aux droits reconnus comme les plus fondamentaux :
La scolarité, la santé, le droit de vote, l'accès à la propriété, la justice, l'impossibilité de voyager
- Dans cette situation de grande vulnérabilité, ils sont à la merci des trafics en tout genre :
Adoption illégale, travail forcé, prostitution, mariage précoce, enrôlement comme enfants soldats.
- Le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) constate une hausse du nombre d'apatrides dont un tiers sont des enfants sans identité.
Ce phénomène n'est pas propre à l'Afrique. L'UNICEF estime à 166 millions, le nombre d'enfants de 0 à 5 ans qui n'ont pas été déclarés à l'état civil dans le monde et que 237 millions d'enfants sont sans certificat de naissance. Ces chiffres se fondent sur l'analyse de 174 pays et figurent dans un rapport de l'UNICEF de décembre 2019.